" Sous l'enveloppe du merveilleux dont elles se revêtent, écrit François Cadic, si les légendes ne cachent pas une vérité, elles offrent un intérêt... Lire la suite 19,06 € Neuf Actuellement indisponible " Sous l'enveloppe du merveilleux dont elles se revêtent, écrit François Cadic, si les légendes ne cachent pas une vérité, elles offrent un intérêt ou une leçon. Elles sont pour le peuple une distraction agréable et un enchantement de l'esprit ; à sa curiosité innée et son désir de connaître le fin mot des choses, elles donnent une explication de tout. Il s'en dégage d'ordinaire une moralité qui n'est pas toujours de la haute vertu, mais qui n'en reste pas moins saine. Enfin si elles jouent à plaisir de l'imagination et de naïfs et amusants mensonges, il n'est pas rare qu'elles aient pour base une première donnée véridique qui se serait perdue, si elles n'avaient été là pour la recueillir. Le passé, dit-on, ne meurt pas tout à fait- c'est une loi de l'histoire. La légende le prouve avec évidence. Suppléante en quelque sorte de l'histoire et nourrie des miettes de sa table, elle conserve les vestiges des anciens âges dont celle-ci a perdu le souvenir. " Auxiliaire naturelle de l'historien - et du prêtre -, la légende occupe donc pour François Cadic une place prépondérante au sein de la littérature orale. Le présent volume en est une belle illustration, réunissant des récits étiologiques, qui s'attachent à fournir une explication quant à l'origine de divers éléments composant notre environnement, des récits édifiants et moralisants qui se veulent autant d'exemples et de leçons, et des récits du temps de la Révolution où la frontière entre histoire et légende n'est déjà plus très franche. Date de parution 23/02/2001 Editeur ISBN 2-84362-108-9 EAN 9782843621086 Format Grand Format Présentation Broché Nb. de pages 419 pages Poids Kg Dimensions 13,0 cm × 20,0 cm × 3,5 cm Biographie de François Cadic Né à Noyal-Pontivy en 1864, François Cadic a fait ses études au Petit Séminaire de Sainte-Anne d'Auray, puis à l'institut Catholique de Paris, où il obtient une licence d'histoire. Ordonné prêtre en 1889, il fonde en 1897 l'œuvre de la Paroisse Bretonne de Paris, dont il restera le directeur jusqu'à sa mort en 1929. Totalement dévoué au service des Bretons de la capitale, dont il sera le "recteur", c'est d'abord pour eux qu'il recueille et publie des contes et des chansons. D'une inlassable activité, ce pionnier de " l'action humanitaire " comme on dirait aujourd'hui, fut un homme de conviction au caractère indépendant.
LesContes & légendes de Bretagne (, 1922) et les Nouveaux Contes & légendes de Bretagne (1922, 1925), sans compter les onze fascicules qui les précèdent, publiés entre 1903 et 1914 (et partiellement repris dans les Contes et Nouveaux Contes), font l'objet de cette nouvelle édition, entièrement recomposée qui comprendra 6 tomes. Présentation de l'auteur : François
Votre séjour en Croatie est unique ; notre expertise l’est aussi! Pour mieux préparer vos vacances, consultez le guide voyage Croatie et téléchargez les Ebooks gratuits conseils pratiques, idées de visites et bonnes adresses. La sculpture de Brancusi nommée la Maiastra a fait connaître dans le monde entier un mot roumain, qui cependant désigne rarement dans le folklore l’oiseau que l’on croit, oiseau enchanté des contes de fées et autres, comme l’oiseau de feu de Stravinski par exemple. En fait la Maiastra n’est pas l’oiseau de feu et ne s’appelle pas ainsi dans les légendes traditionnelles roumaines. C’est vers la fin du 19e et le début du 20e siècle, que des ethnographes ont découvert dans des villages des Monts d’Orà stie, des Carpates Méridionales ce rite de l’oiseau de l’âme lors des enterrements, dans les cimetières, on plaçait d’abord sur la tombe, au lieu d’une croix, une sorte de poteau funéraire sculpté aux motifs géométriques et surplombé d’un oiseau en bois. La coutume concernait les actuels départements de Sibiu, Alba, Hunedoara, Gorj et Mehedinti. Elle existe encore dans le Nord-Est des Monts d’Orà stie. L’oiseau de l’âme était ainsi placé sur la tombe des hommes mariés et il symbolisait l’âme du défunt. Il devait y rester pendant les 40 jours qu’était supposés durer l’élévation de l’âme aux cieux. Selon la croyance populaire, le non respect de cette tradition entraînait la réincarnation de l’âme en un animal terrestre, ce qui l’empêchait de s’envoler vers le ciel. Ce type de coutumes funéraires était aussi répandu au début du XXe siècle dans la région du sud des Carpates méridionales où Brancusi est né et où il a passé son enfance. Ceci dit, lorsqu’il décida de dresser, en guise de monument aux morts de la première guerre mondiale sa Colonne infinie de Târgu Jiu, Brancusi avait d’abord voulu la surplomber d’un oiseau de l’âme. Finalement, la colonne funéraire sans fin et l’oiseau furent séparés par lui et c’est ainsi qu’est née la fameuse Maiastra, oiseau magique roumain. C’est donc Brancusi qui a donné vie éternelle à cet oiseau, dont les paysans de la région des monts Orà stie pensent encore qu’il représente un guide vers l’au-delà . Ecoutons Ioan Fruntelatà , chargé de cours de l’Université de Bucarest La Maiastra porte rarement ce nom dans le folklore roumain et on la connaît surtout grâce à l’oeuvre de Brancusi. Ce sculpteur génial a créé ses oiseaux en partant de modèles en mie de pain ou en bois, ou encore de l’imaginaire collectif. La Maiastra roumaine est, sans doute aucun, une parente d’oiseaux similaires des mythologies orientales, comme le Simorgh persan, un oiseau qui avait le don de guérir des maladies mortelles et de surgir si l’on brûlait l’une de ses plumes; comme l’oiseau Rock des Indiens, mentionné aussi dans les Mille et une nuits; ou bien le Phoenix des chinois qui renaît de ses cendres. » Dans les contes de fées roumain, l’oiseau le plus proche de la Maiastra est l’aigle au vol vertical dit “pajura” qui unissait la monde souterrain des dragons “zmeu” au monde des humains. La Maiastra est aussi un véhicule initiatique. Dans une variante du conte de “Prâslea le costaud et les pommes d’or”, publié par Petre Ispirescu, l’homme chevauche l’oiseau et le nourrit tout au long du trajet. Lorsqu’il n’a plus rien à lui donner, il le nourrit de sa propre chair. Il devient ainsi l’oiseau lui-même. Ecoutons encore Ioan Fruntelatà C’est aussi à l’oiseau enchanté dit Mà iastra qu’appartient la plume que le héros du conte de fée trouve sur son parcours vers la perfection et dont son cheval lui dit “si tu la prends tu le regretteras, si tu ne la prends pas tu la regretteras aussi.” C’est en fait l’oiseau du bonheur dont la plume lui permettra de trouver sa bien aimée. » Par Daniel Onea; Ioana Lutic La maiastra ; crédit photo 1912. Bronze, 21 7/8 x 6 3/4 x 7 inches x 17 x cm; two-part limestone base 13 1/8 x 8 5/8 x 7 1/2 inches x 22 x 19 cm. Tate, London À propos Articles récents L'équipe de Radio Romania International Andrei Popov, Valentina Beleavski, Alex Diaconescu, Ileana Taroi, Alexandra Pop, Dominique, Mariana Tudose, Ioana Stancescu, Costin la Roumanie et l'actualité roumaine sur le site deRadio Romania International
Lespremières légendes du roi Arthur Le Roi Arthur apparaît pour la première fois dans la littérature galloise. Dans le premier poème gallois retrouvé, le Gododdin, Aneirin (vers 575-600) écrit au sujet d'un de ses personnages qu'« il nourrissait des corbeaux noirs sur les remparts, alors qu'il n'était pas Arthur » (« he fed black ravens on the ramparts, although he was not
Le roi Arthur est le héros de nombreuses légendes arthuriennes et de romans de chevalerie depuis le moyen-âge. Roi Arthur par Innocenti Chef militaire des Bretons Britons, il lutta contre l'envahisseur saxon vers l'an 500. Devenu légendaire, il représente le roi idéal venu rétablir dans leur puissance les Bretons divisés. Chantée par les bardes gallois puis par divers auteurs de chroniques Nennius, Geoffrey de Monmouth, sa geste fut développée par Wace puis par Chrétien de Troyes qui en fit un portrait moins avantageux que celui de la légende. Le cycle romanesque qui s'achève avec le célèbre roman "La Mort le roi Arthur" 1215/1235 a largement contribué à diffuser l'image traditionnelle du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Arthur est le fils du roi Uther Pendragon et de la duchesse Ygraine de Cornouailles. Sa mère avait été mariée une première fois à Gorlois, duc de Cornouailles et un de ses fidèles alliés. Uther en tomba amoureux dès qu'il la vit et lui fit porter de magnifiques bijoux par Urfin. Quand elle comprit le but de ces présents la vertueuse Ygraine les refusa et menaça Urfin de tout raconter à son mari si par malheur il revenait. Fou d'amour Uther consulta le magicien Merlin qui accepta de lui rendre service à condition que l'enfant qui naitrait de cette union lui soit confié. Merlin donna à Uther l'apparence du duc et partagea la couche d'Ygraine sans qu'elle ne se doute de rien. Pendant cette même nuit le duc fut tué dans une escarmouche hors de son château. Quelques temps après Uther épousa alors Ygraine. ❖ Arthur, le roi Merlin emportant Arthur par WEYTH Quelques mois plus tard la reine accoucha d'un fils qui sera confié dès sa naissance à Merlin selon le pacte qui avait été conclu. Merlin quitte immédiatement le château pour aller donner le bébé à Ectorius connu aussi sous les noms d'Antor, Auctor ou Hector et à dame Flavilla, vassaux loyaux qui l'élèvent avec leur fils Keu mais en ignorant totalement son origine. Avant de partir il leur dit seulement de le nommer Arthur et de lui apprendre le métier des armes. Alors âgé de 15 ans, le jeune écuyer alla à Winchester avec sa famille d'adoption pour assister à un tournoi qui avait réuni les meilleurs princes et nobles venus pour participer à la succession d'Uther. Par malheur Arthur avait oublié l'épée de son seigneur. Comme un fou il cherche à s'en procurer une quand il voit une épée figée dans une enclume elle même fixée dans un rocher. Il se dit alors que s'il pouvait prendre cette épée, il la porterait à son frère. Sans descendre de cheval, il la saisit par la garde et l'emporta, dissimulée sous un pan de sa tunique. Lorsque son frère qui l'attendait en dehors de la ville l'aperçut, il alla à sa rencontre pour lui demander son épée. Arthur lui expliqua qu'il n'avait pu la trouver mais qu'il lui en apportait une autre et il sortit l'épée de dessous sa tunique en lui disant que c'était l'épée du perron. Keu la prit aussitôt, la dissimula sous un pan de sa tunique et partit à la recherche de son père pour lui dire qu'il serait roi puisqu'il avait l'épée. Austor ne le crut pas et Keu préféra avouer la vérité. Arthur retire l'épée Arthur remit l'épée en place et la retira à nouveau sans effort. Alors Auctor lui révéla qu'il n'était pas son père. Il lui expliqua alors tout ce qu'il avait fait pour lui et comment sa femme l'avait allaité en sevrant son propre fils et en confiant celui-ci à une nourrice à gages. Il lui demanda donc de faire quelque chose pour son fils s'il avait la grâce d'être roi et qu'il l'aiderait pour y parvenir. La rumeur se propagea rapidement un simple écuyer avait retiré l'épée c'était lui le nouveau roi comme l'indiquait la phrase gravée en lettres d'or sur sa garde. Une partie des nobles, Auctor en tête, fit aussitôt allégeance au jeune homme, mais un grand nombre de barons et même le peuple refusèrent de le reconnaitre comme leur nouveau roi jugeant qu'il était trop jeune pour une telle charge. A ce moment Merlin arrive et explique les origines royales d'Arthur. Même avec l'appui de Merlin, le tout jeune roi eut du mal à asseoir son pouvoir à cause de la rébellion de certains seigneurs qui ne reconnaissaient pas sa légitimité. Selon l'historien Nennius le roi en tant que chef de guerre livra douze batailles Il livra la bataille de Bedwayne avec l'aide des armées de français amenées par Ban et Bohort De plus il eut à lutter contre les envahisseurs Saxons Bataille du mont Bodon et celle de Caledon Wood et Irlandais qui menaçaient l'intégrité du territoire. Avec son fidèle allié, Hoel, il combattit aussi les romains à la bataille de Paris. ❖ Amours Si Guenièvre est la femme qui occupe principalement le coeur du roi Arthur, d'autres femmes apparaissent dans les récits et ont su capter le coeur du roi. Mariage d'Arthur et de Guenièvre par Lancelot SPEED Arthur épousa Guenièvre, fille de Léodagan, et il aurait eu un fils, Lohot, qui avait quitté la cour pour chercher l’aventure. Mais Lohot avait une étrange manie lorsqu’il tuait un homme, il s’endormait aussitôt sur sa dépouille. C'est ainsi qu'il s'endormit sur le cadavre du géant Logrin qu'il venait de tuer. Keu qui voulait rapporter la tête du géant à son roi, le tua accidentellement. • Dans Lancelot, Arthur alla combattre en Ecosse les envahisseurs Saxons et Irlandais. Il fit la connaissance de la belle Camille, une enchanteresse d'origine saxonne dont tout le savoir venait d'un livre magique. Elle refusa son amour ce qui ne fit qu'augmenter le désir du roi. Sachant qu'elle le regarde du haut de la tour Arthur se surpasse pendant la bataille. A la fin du combat elle vient vers lui et l'invita à partager sa couche. Arthur accepte l'invitation en précisant qu'il viendra s'il peut faire avec elle ce que ferait un chevalier avec son amoureuse. Le soir venu, Arthur accompagné de Guerrehés vient partager le lit de Camille et le frère de Gauvain celui d'une demoiselle. Mais pendant la nuit quarante chevaliers font irruption dans la chambre et capturent les deux hommes. Camille ne s'en tient pas là puisqu'elle réussit à faire capturer Lancelot, Galehaut Gauvain et Lancelot. Heureusement le roi Yver parvient à les libérer. • L'autre femme qui émue le roi fut la fausse Guenièvre. Une femme qui prétend que la reine est une usurpatrice et qu'elle-même est l'épouse légitime du roi. Il se laisse séduire et condamne la vraie Guenièvre à la honte et au bannissement. Cependant, la santé du roi et du royaume ne cesse de décliner, et la fausse Guenièvre est obligée d'avouer la supercherie. Lancelot doit insister pour que la reine reprenne sa place auprès d'Arthur page 2
Cetteversion de l'histoire à cependant ses contrariétés, comme nous pourrons le voir plus loin dans ce texte, plusieurs théories, contes et légendes plus ou moins loufoques tentent d'expliquer l'existence de Stonehenge. Merlin et le ballet des géants.
Du haut de ses 385 mètres, le Roc’h Ruz domine une région sauvage et préservée. Comme l’indique leur nom d’origine celte, les Monts d’Arrée constituent une frontière. Naturelle et parfois surnaturelle… Un étonnant paysage de landes, de bocages et de crêtes rocheuses. Créé en 1969, le Parc Naturel Régional d’Armorique s’étend de Brest à Carhaix et de Châteauneuf du Faou à Landivisiau, protégeant une foule de patrimoines naturels et culturels. Paysage typique de l’Argoat, les Monts d’Arrée comptent peu d’arbres, créant une vision à 360° sur une lande énigmatique parsemée de roches. De nombreuses rivières prennent ici leur source ; vous êtes sur le château d’eau naturel du Finistère ! D’anciennes chapelles ou enclos paroissiaux ponctuent la lande de bruyères et d’ajoncs. Du haut du Roc’h Trevezel, la vue sur le Léon est saisissante. A découvrir également, la réserve naturelle des castors au lac de Brennilis. Tout près s’étendent le marais et les tourbières, domaine légendaire du Yeun Elez, et la forêt d’Huelgoat riche de lieux aux noms évocateurs grotte du Diable, rivière d’Argent… À ne pas manquer
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